Partager

Lab de politiques publiques du CPDS et de la MAPI : Trouver des solutions pour lutter contre l'isolement social

    ÉCOLE D'ÉTÉ DU 27 MAI AU 1ER JUIN 2024 Durée : 45 heures Nombre de  crédits  : 3    DESCRIPTION SOMMAIRE L’objectif du Lab de politiques publiques est de trouver des solutions innovantes à des problèmes épineux. Les problèmes épineux désignent des enjeux publics pour lesquels il y a un haut niveau de complexité (plusieurs causes interreliées), d’incertitude sur la voie à suivre (les solutions ne sont pas évidentes) et de divergences parmi les acteurs qui s’y intéressent. L’école d’été vise des étudiants de toutes disciplines qui veulent mieux comprendre l’élaboration des politiques publiques avec un regard multidisciplinaire et comparé. L’objectif de ce premier Lab de politiques publiques est de trouver des mesures solides pour contrer l’isolement social et la solitude. L’isolement social réfère au manque de contact social alors que la solitude est le sentiment vécu par ceux et celles qui déclarent se sentir seul.es. Selon les données les plus récentes au Canada, l’isolement social touchent au premier chef les personnes âgées alors que le sentiment de solitude est particulièrement prégnant chez les jeunes de 15 à 24 ans. De façon générale, ces deux phénomènes sont en croissance. Ces données sont préoccupantes car l’isolement social et la solitude ont des impacts négatifs sur la santé mentale, physique et cognitive, allant jusqu’à une réduction de l’espérance de vie. Plusieurs pays ont commencé à mettre en place des programmes et initiatives d’envergure pour favoriser l’émergence de liens sociaux. Le Royaume-Uni et le Japon ont nommé des ministres responsables de la lutte à la solitude. L’Australie a initié une campagne nationale de lutte à la solitude. En 2021, des organisations de dix pays ont lancé en 2021 la Global Initiative on Loneliness and Connection (GILC), qui vise à agir à titre de référence. Cela pose la question à savoir comment un État peut intervenir pour agir sur les liens sociaux. Le cours s’appuiera sur une démarche délibérative : les étudiants sont conviés à un exercice argumentaire qui culminera avec des propositions de réforme sur lesquelles les étudiants devront voter. Quotidiennement, des ateliers de réflexion et d’échange sont prévus pour faire le point et amener les étudiants à progresser dans leurs propositions de solution. FORMATEURS  Véronique Hivon    Diplômée de la Faculté de droit de l’Université McGill et titulaire d’une maîtrise en analyse et planification de politiques sociales de la London School of Economics and Political Science, Véronique Hivon a occupé plusieurs postes au gouvernement du Québec et comme avocate avant de se lancer en politique en 2008. Elle a œuvré près de 15?ans sur la scène québécoise comme députée de Joliette, incluant un mandat de ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse. Elle a participé à la mise sur pied de projets importants pour la société québécoise, notamment la Loi concernant les soins de fin de vie ou plus récemment l’avènement des tribunaux spécialisés en matière de violence sexuelle et de violence conjugale, qui font suite au rapport Rebâtir la confiance.  Laurence Bhérer     Mes enseignements et mes recherches s’articulent autour de deux axes qui touchent les pratiques démocratiques. Mon premier intérêt est la participation des citoyens à la gestion publique, aussi appelée participation publique, démocratie participative ou gouvernance. La mise en place d’un style plus interactif d’élaboration des politiques publiques correspond à un des phénomènes politiques et administratifs les plus intéressants des dernières décennies car il transforme progressivement les relations entre les citoyens, les élus et l’administration publique. Je m’intéresse particulièrement aux origines, aux effets et à la diffusion des dispositifs participatifs. Mon deuxième thème de recherche est la démocratie locale, c’est-à-dire autant ses institutions, ses réformes, ses acteurs et les relations intergouvernementales. Au Canada, il s’agit d’un champ de la science politique relativement peu connu alors que dans plusieurs pays européens et aux Etats-Unis, il s’agit d’un espace politique privilégié pour étudier les politiques publiques et le fonctionnement des institutions représentatives. Dans cette perspective, mes recherches actuelles portent sur les élections locales,  la gouvernance métropolitaine et les politiques de transport en commun. DÉROULEMENT Horaire détaillé    Lundi 9h-12h - 13h-16h Mardi 9h-12h - 13h-16h Mercredi 9h-12h - 13h-16h Jeudi 9h-12h - 13h-16h Vendredi 9h-12h - 13h-16h Samedi 9h-12h - 13h-16h FRAIS D'INSCRIPTION  Employés gouvernementaux et entreprises :       1 200$ CA Grand public (salariés, retraités, travailleurs autonomes) : 1 000$ CA OSBL et ONG : 500$ CA Étudiants non crédités : 475$ CA INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE  Si vous voulez de plus amples informations :  Cliquez   ICI CONTACTEZ-NOUS Courriel : cerium@umontreal.ca